La précarité et l’exclusion nient la dignité humaine en bafouant les droits fondamentaux des citoyens. Elles minent la cohésion sociale et nuisent au développement de l’activité économique du pays. C’est pourquoi l’Union des Forces Citoyennes et Républicaines en fait un enjeu essentiel de son action.
D’ailleurs, au delà de ces propositions, l’UFCR agit concrètement et lance un appel à projets à destination de tout acteur de la société civile qui souhaite mener à terme des projets ou des initiatives visant à aider les plus démunis.
Le constat
L’exclusion en France est une douloureuse réalité
La pauvreté, qui avait régressé en France depuis les années 1970, est repartie à la hausse avec la crise de 2008.
Aujourd’hui, un Français sur sept vit en dessous du seuil de pauvreté (moins de 977 € par mois) soit 8,7 millions de personnes. 70 % d’entre eux disent souffrir de solitude. Le mal-logement concerne 3 millions de personnes.
Le travail précaire touche 13 % des salariés, 5,5 millions de personnes sont inscrits à Pôle Emploi et le chômage de longue durée explose.
L’exclusion touche indirectement toute la société. Elle fragilise la confiance : la moitié de nos compatriotes craint d’être un jour sans domicile fixe. 83 % des Français pensent aussi que le manque de cohésion sociale impacte négativement la compétitivité économique du pays. L’action des pouvoir publics est significative mais très désordonnée
Si l’effort financier est conséquent (40 milliards d’euros), les mesures se sont empilées sans cohérence, entraînant un maquis d’aides et de guichets. Au sein de l’Etat, cinq ministères sont impliqués.